Chaque année, des milliers d’enfants sont contraints au redoublement. Des redoublements qui sont souvent vécus comme un drame ou un échec et sont difficilement acceptés. En ce mois de rentrée scolaire, il n’est plus question d’accepter son redoublement mais de se donner tous les moyens de le réussir.
Le redoublement n’est en aucun cas une sanction infligée à un élève. Il doit être au contraire perçu comme une chance donnée de mieux repartir sur de nouvelles bases afin de pouvoir affronter dans de meilleures conditions l’année supérieure. Pour que le redoublement soit couronné de succès, il existe un certain nombre de conseils simples.
Le premier des conseils
est donc de dédramatiser le redoublement (non vous n’êtes pas nuls !) et de positiver. Le redoublement sera l’occasion pour vous de souffler un peu en revoyant un programme que vous connaissez déjà. Pas question toutefois de croire que tout est acquis et de vous tourner les pouces. Cette attitude négative, trop fréquente, est LE piège qui menace les redoublants. Notamment au second trimestre où l’on se laisse griser par un premier trimestre somme toute facile et l’on se relâche un peu. La “sanction” ne manque jamais de tomber avec une nette chute des notes. Il est donc primordial de maintenir la pression tout au long de l’année.
Deuxième conseil :
Trouver ce qui n’a pas marché. Le redoublement n’a aucun sens si c’est pour réitérer les mêmes erreurs. Il est essentiel d’identifier les causes de l’échec afin d’y remédier. L’idéal est d’établir une liste en début d’année précisant : l’objectif à atteindre en fin d’année, les raisons générales du redoublement (ennuis de santé, options inadaptées, entente avec les professeurs, manque de travail personnel…), une analyse des livrets scolaires (moyennes, commentaires des professeurs, matières à améliorer sans toutefois relâcher les autres), prendre des bonnes résolutions et s’engager solennellement à donner son maximum.
Une fois ce travail effectué, il faut maintenant établir un plan d’attaque. 95 % des redoublements trouvent leur origine dans un manque de méthode. Comme, allumer la télé à peine revenu des cours et n’entamer les devoirs qu’après le dîner, jeter un œil furtif sur les classeurs en pensant que ça suffit pour assimiler les leçons, ne travailler que dans l’urgence au lieu de se préparer. Autant de petites dérives qui amènent au traditionnel commentaire “ne travaille pas assez” sur les bulletins.
Des dérives qu’il convient d’éradiquer en établissant une stratégie méthodologique. Tout d’abord, établir un planning minuté et l’afficher dans sa chambre. Ce planning servira à déterminer le temps de travail alloué à chaque matière par semaine (2 à 3 h sont conseillées), notamment celles avec lesquelles vous avez eu le plus de mal. Ensuite être assidu en cours, ne pas hésiter à montrer sa motivation aux professeurs. Ils accepteront plus volontiers de vous aider s’ils voient que vous êtes motivés. Il n’est toutefois pas nécessaire de passer tous vos week-ends à bûcher. L’école n’est pas tout dans la vie et il est important de s’accorder des moments de détente pour aérer l’esprit. Un esprit fatigué se concentre beaucoup moins facilement.
Avec ça, vous aurez toutes les cartes en main pour réussir votre redoublement et poursuivre votre scolarité dans de bonnes conditions. Répétons-le, le redoublement n’est pas une sanction mais une chance donnée à l’élève. Autre point positif du redoublement et pas des moindres : il vous permettra de voir de nouvelles têtes et de vous faire des nouveaux amis. Alors bon redoublement.