Orientation : quelle voie peut-on suivre sans avoir son bac ?

Mise à jour : 18/12/2024

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Rater le bac est certainement un coup dur, mais pas une fatalité. Inutile de se morfondre trop longtemps compte tenu des options possibles pour se relever et avancer après l’échec.

Entre retourner sur les bancs du lycée, poursuivre ses études ou intégrer le monde du travail, plusieurs orientations sont possibles pour celui ou celle qui n’a pas obtenu son bac. Le choix dépend des objectifs et des motivations de chacun.

 

Repasser le bac l’année prochaine

Retourner au lycée est la première option qui s’offre à celui qui a raté son bac. Cette solution coule de source pour l’étudiant qui a une idée précise des études supérieures qu’il envisage de poursuivre et dont l’accès est impossible sans ce diplôme. Cependant, la réinscription en lycée public est réservée à ceux dont le dossier comporte la mention “admis à redoubler”. Le cas échéant, le lycéen peut changer d’établissement ou se présenter en candidat libre à la prochaine session.

 

Changer de filière

Il est aussi possible de s’orienter vers un CAP, un BEP ou un bac pro pour préparer son insertion professionnelle. Plusieurs métiers sont accessibles avec ces diplômes, notamment coiffeur, boulanger, menuisier, charpentier… D’après l’enquête Génération 2004 réalisée par le Céreq, 80 % des titulaires d’un CAP ou d’un BEP ont un emploi 3 ans après leur formation.

 

Continuer dans l’enseignement supérieur

Certaines formations sont accessibles aux non-bacheliers, notamment celle permettant d’obtenir la capacité en droit. Après deux ans de formation et l’obtention de sa capacité en droit, l’étudiant a la possibilité de s’inscrire en 1re ou en 2e année de licence de droit. Il peut aussi poursuivre ses études en vue d’obtenir un DUT carrières juridiques ou un BTS notariat. Certaines formations universitaires sont accessibles aux non-bacheliers après avoir fait une remise à niveau d’une ou deux années.

De nombreuses autres formations sont possibles, notamment le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport ou BPJEPS, le DE ambulancier, le DE aide-soignant, le DE auxiliaire de vie sociale…

 

Travailler dans la fonction publique

Le candidat malheureux au baccalauréat peut aussi trouver son bonheur en intégrant la fonction publique. Il peut suivre une formation d’un an dans la police nationale en tant que cadet de la République, avant de se présenter au concours de gardien de la paix. En cas d’échec, il peut toujours signer un contrat d’adjoint de sécurité d’une durée de trois ans et renouvelable une fois.

Il peut aussi s’engager dans l’armée en tant que volontaire et signer un contrat d’un an renouvelable quatre fois. Cette option est réservée aux candidats des deux sexes âgés de 18 à 25 ans. Sinon, il peut s’engager dans l’armée de terre en signant un contrat de 3, 5, 8 ou 10 ans en tant qu’engagé volontaire. L’armée de l’air recrute aussi des militaires techniciens de l’air avec un contrat initial de 4 ans. Les 16 à 17 ans qui ont le pied marin peuvent intégrer les Écoles des mousses de Brest ou s’engager dans la marine en tant que matelot de la flotte pendant 4 à 9 ans. Enfin, le non-bachelier peut intégrer la gendarmerie nationale en signant un contrat de 2 ans en tant que gendarme adjoint.’

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